TÉMOIGNAGE DE ROMAIN BUSSY
Je m’appelle Romain Bussi. Sur les conseils de mon père, Bussi Robert, j’ai commencé le karaté adolescent, en 1993, avec Monsieur Henri Valentini.
Je n’ai depuis, jamais quitté ce professeur de valeur et pourtant j’ai, à plusieurs reprises, pratiqué d’autres arts martiaux ou sports de combat, en plus de mes entraînements au Karaté Club de Chambéry. Je n’ai jamais ressenti ailleurs autant d’authenticité que dans l’enseignement de mon professeur.
Si l’on parle d’une pratique, Henri Valentini a compris le sens profond du karaté-do et il a su découvrir les secrets d’un tel art. Il n’a jamais cessé de s’ouvrir et de chercher au sein de sa pratique, ce qui l’a conduit progressivement au Tai Chi Chuan et au Qi Gong, des compléments qui lui ont permis de mieux comprendre un karaté efficace, proche de son origine.
S’il s’agit de suivre, ce n’est plus du karaté-do! … Henri a fréquenté les plus grands du karaté et son nom résonne encore dans la tête des pratiquants les plus anciens… Monsieur Valentini a reçu des grades de maîtres reconnus… Il ne s’est jamais mis en avant pour cela, ne s’est jamais intéressé à la gloire, aux médailles à sa réputation. Pour moi, c’est aussi pour cela qu’il demeure le premier aujourd’hui. Cet homme est resté fidèle aux valeurs du karaté-do toute sa vie, il n’a jamais abandonné ses recherches et son karaté est unique.
Les valeurs pour moi les plus importantes chez mon professeur, sont le regard et la considération qu’il a pour autrui. Il donne une importance à chaque parole, chaque pas, chaque geste. je crois que la qualité d’une relation reste la finalité de son enseignement. le karaté est un moyen pour construire des hommes, des vrais, répandre la pais autour de soi. IL n’est pas une fin en soi.
Monsieur Henri Valentini n’est pas seulement mon professeur, c’est un ami qui sait donner. je me suis construit à ses côtés et son combat est devenu le mien au sein de ma pratique.
Si les mots peuvent exprimer le fond de ma pensée, je pense que le karaté de Monsieur Henri Valentini n’a pas de limites, ni de fin.