Il s’agissait, au travers d’entraînements soutenus, de laisser émerger les failles ou limites du caractère … violence, orgueil… un cheminement intérieur, que seule une solide volonté permettait de poursuivre tant l’effort était intense.

La joie était au rendez-vous avec la progression du courage, du respect de l’autre, de l’entraide, de la générosité. Notre professeur évoquait souvent la bravoure.

Dans le monde d’aujourd’hui j’en ai la certitude, ce karaté, qui ne fait pas de bruit, ne s’étale pas dans les journaux,…, a toute sa place, car il structure, donne du sens à la relation et éduque à une citoyenneté responsable.

J’ai la joie de découvrir que depuis peu notre Fédération donne légitimité à ce karaté porteur de valeurs, dans son appel à projets « Fais nous rêver» dans les domaines de la prévention, égalité des chances, lutte contre la discrimination, solidarité ….

Je veux profiter de cette tribune pour dire un grand merci et toute mon amitié à tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, et ils se reconnaîtront ici, m’ont aidé à développer le karaté dans notre région et tout particulièrement ceux qui ne sont plus: M. DESBOEUFS, professeur de Judo, fondateur du SHOBUKAI de Chambéry à qui je rends un hommage tout particulier pour son aide efficace et surtout pour ses qualités humaines exceptionnelles.

M. Naoki ISHIKAWA, décédé le 21 août 2008 qui, avec patience et beaucoup d’amitié n’a pas ménagé ses efforts pour nous instruire, Raymond MACE, Jean-François BURLET et Jean-Pierre HERPIN mes élèves et amis très chers devenus enseignants.